Voyons…par quoi est ce que je vais commencer…
La rime, bien sur! Plate ? Alternée ? Embrassée ?
Plate. Je suis trop mauvais pour faire autre chose.
D’ailleurs, je vais peut être tout écrire en prose…
Pour la forme finale : on fera des quatrains
C’est pas mal et au moins je ne suis pas en train
De faire un truc bancal, des sizains bien tordus
Je vais rester banal, ce sera moins ardu
On va faire en Alexandrin donc je vais m’a –
Rrêter là mais il faut que je trouve la rime a-
Déquate et c’est dur car c’est déjà ter –
Miné et pourtant je n’ai pas fini mon vers
Égrenons ça et là des allitérations
Sans grever ces beaux pieds un agrégat de sons
Qui, aggravant gravement la grâce du récit
Le grêle d’un fardeau agressif et proscrit
Reste les hémistiches. Il faudrait qu’en interne
Les mots, la rime alterne, histoire de faire moins terne
Qu’un poème qui ne rime qu’au vers fini
Même si je ne veux que l’on crie au génie…
Pour la longueur totale, je ne sais pas encore
Une trentaine de vers semble être en accord
Avec ce qui se fait de manière générale
Je ne vais surtout pas faire l’original
Voilà. Et si l’on veut à présent résumer :
Alexandrin, quatrain, rien de bien assumé
De la rime intérieure pour faire un peu guindé…
Je n’ai maintenant plus qu’à trouver une idée !
(PS: OUI, il s’agit d’un hommage humoristique à l’Art Poétique de Boileau! Et ceux qui se sentent d’humeur grivoise, une parodie légère comme l’air se trouve par ici!)
Bravo continuez c est très bien.
Franchement ?
Rien à dire. J’aime.
J’aime beaucoup 🙂
He he, heureux qu’il plaise ! J’ai aussi pris beaucoup de plaisir à l’écrire !