Quand écrire ? Vaste question. Et la réponse n’est pas simple. Car elle dépend, avant tout, de vos impératifs et de vos affinités. Selon que vous ayez un métier prenant, une vie de famille intense, d’autres engagements, le temps que vous aurez pour écrire va forcément varier. Mais ensemble, voyons tout de même quelques principes de base pour savoir quand écrire, et comment optimiser ces temps d’écriture.
Cette question est la plus personnelle qui soit. Certains préfèreront le matin, d’autres le soir, et quelques uns, s’ils le peuvent, en journée. Chacun le fait à sa manière.
Tout dépend de votre fonctionnement. Mais avant de choisir, je vous invite à vraiment tester différentes options. Peut être que vous pensez du soir, mais simplement parce que vous n’avez jamais testé de vous lever une heure plus tôt le matin pour écrire (ah, la flemme :)). Idem, peut-être écrivez vous le matin, mais car vous ne parvenez pas à trouver un moment calme le soir.
Alors tentez. Tentez de vous levez plus tôt, tentez de trouver un moment pour vous le soir. Changez les paramètres, optimisez les conditions d’écriture. Vous pourrez être surpris ! Moi qui, par exemple, pensais être un gros écrivain du soir (même de la nuit, tel l’article maudit par excellence, plume d’oie et absinthe en option), je me suis trouvé une grosse appétence pour le matin (et tôt !).
Comment optimiser vos moments d’écriture ?
Privilégier la régularité.
Le cerveau aime bien la régularité. ça le rassure. Ainsi, que vous écrivez le matin, le soir, ou n’importe quand, essayez d’avoir les mêmes créneaux horaires chaque jour. Votre cerveau passera alors très rapidement en mode « écriture », sachant que c’est l’heure de s’y mettre.
Aussi, et même si cela peut paraître paradoxale, je trouve qu’il vaut mieux passer un quart d’heure à écrire chaque jour, que deux heures le dimanche, par exemple. J’y constate de nombreux effets bénéfiques.
Tout d’abord, la régularité, donc.
La psychologie ensuite : la contrainte de temps vous fait dire que vous n’avez pas un instant à perdre, aussi votre quart d’heure sera trrrrès efficace.
Ensuite, et c’est un peu pervers (:-)), mais un quart d’heure, c’est court. Vous ne parviendrez certainement pas à faire tout ce que vous avez prévu, et, en quittant votre bureau, votre frustration sera telle que vous continuerez à penser à votre histoire de manière efficace. Manipulation, quand tu nous tiens…
Un point néanmoins. Si, durant ce quart d’heure, vous ramez durant douze minutes, mais que les trois dernières sont hyper efficaces, arrêtez-vous quand même ! Cela paraît contre-intuitif, mais il est fort probable que votre cerveau se soit déclanché uniquement à cause de l’échéance à venir. Et justement, votre but est de modifier vos habitudes. Donc arrêtez-vous, et revenez y le lendemain. Généralement, votre cerveau sera plus productif dès le début. Vous lui aurez montré qui est le patron !
Organisez-vous !
Oh, le vilain mot ! Certaines et certains, j’en suis sûr, diront que non, pas possible, l’inspiration est une muse tellement capricieuse qu’on ne peut pas la fournir sur commande, d’un claquement de doigts (détruire la moitié de l’univers, oui, trouver l’inspiration, non). Ce n’est pas faux (mais j’ai compris ce que vous avez dit), pourtant, il y a un moyen de faire en sorte que vos moments d’écriture soient optimisés ! Donc :
Je ne parle pas forcément de goal en termes de nombres de mots (je ne trouve pas ce concept très intéressant malgré la foison de challenges 800, 80 00, 8 millions de mots/jours, semaines, ans, qui fleurissent sur les réseaux sociaux). Plutôt : établissez en avance (sur la semaine par exemple) les questions auxquelles vous voulez réfléchir, et les points sur lesquels vous souhaitez avancer, qu’il s’agisse d’écriture au sens propre du terme, ou simplement d’organisation d’idées, de construction narrative. Et calez ces projets, plus ou moins précisemment, dans le planning d’écriture que vous avez établis plus tôt.
Quand vous vous mettrez à table, enfin, à votre bureau, votre cerveau saura directement à quoi penser. Vous n’aurez pas à relir vos notes, à vous perdre dans le dédale des millers de points à régler dans votre histoire. Vous y verrez clair, vous pourrez vous focaliser sur les quelques objectifs bien précis que vous vous êtes moralement engagé à résoudre (après, si vous n’avez pas de moral ;)).
Mais ce n’est pas tout : sachez que vous allez écrire au delà même de ces moments « officiels » d’écriture ! Et que pour cela, avoir planifié à l’avance va être fondamental.
Optimiser les petits moments.
Il y a pleins de temps « morts » dans une journée, des moments parfois très courts, durant lesquels vous faites surtout passer le temps, à scroller, glisser de tweet en post. En vrac : dans les transports en commun, en marchant, à la pause toilette, clope, repas.
Durant ces moments, vous avez deux choix : rester sur cette vidéo rigolote de chat, ou profiter de ces temps morts pour donner vie à votre histoire.
Et c’est là que le planning entre en jeu ! Car comme vous avez déjà projeté les points sur lesquels vous comptiez travailler, vous allez être directement branché dessus ! Si vous avez une note dur votre smartphone, une idée griffonnée sur un carnet, relisez là. Ne vous prenez pas la tête, simplement laissez votre esprit divaguer sur ces quelques mots, encre ou numérique. Ces quelques minutes, secondes même, seront très productives. Vous verrez, les meilleurs idées arrivent quand on s’y attend le moins !
Si vous n’avez vraiment aucun temps pour écrire, mais que vous voulez écrire quand même.
Loin de moi l’idée de juger. Chacun ses contraintes, sa vie, ses difficultés. On dit souvent « quand on veut, on peut », ce qui est vrai en partie, mais c’est aller un peu vite en besogne, et juger rapidement des situations que l’on ne connait pas.
Si vous n’avez pas le temps de vous engager sur une histoire de long terme, forcément chronophage et prenante d’esprit, ne lâchez pas l’écriture pour autant ! Gardez un carnet sous la main et écrivez, ne serait-ce que trois lignes par jour. Mais astreignez vous à cette régularité. Vous garderez ainsi le réflexe d’écrire. Les idées viendront quand même. Et lorsque vous aurez enfin le temps d’écrire, vous pourrez vous lancer en ayant l’assurance de n’avoir jamais vraiment jamais lâché le stylo.
A bientôt !
Antonin A.
—-
J’espère que ce conseil d’écriture vous a plu !
Rappel : vous pouvez recevoir les prochains directement dans votre boîte de réception, en vous abonnant à ce blog en haut à droite de cette page (garantie sans spam ;)).
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Histoire d’écrire #9 Quand écrire ?
Quand écrire ? Vaste question. Et la réponse n’est pas simple. Car elle dépend, avant tout, de vos impératifs et de vos affinités. Selon que vous ayez un métier prenant, une vie de famille intense, d’autres engagements, le temps que vous aurez pour écrire va forcément varier. Mais ensemble, voyons tout de même quelques principes de base pour savoir quand écrire, et comment optimiser ces temps d’écriture.
Quand écrire ?
Cette question est la plus personnelle qui soit. Certains préfèreront le matin, d’autres le soir, et quelques uns, s’ils le peuvent, en journée. Chacun le fait à sa manière.
Tout dépend de votre fonctionnement. Mais avant de choisir, je vous invite à vraiment tester différentes options. Peut être que vous pensez du soir, mais simplement parce que vous n’avez jamais testé de vous lever une heure plus tôt le matin pour écrire (ah, la flemme :)). Idem, peut-être écrivez vous le matin, mais car vous ne parvenez pas à trouver un moment calme le soir.
Alors tentez. Tentez de vous levez plus tôt, tentez de trouver un moment pour vous le soir. Changez les paramètres, optimisez les conditions d’écriture. Vous pourrez être surpris ! Moi qui, par exemple, pensais être un gros écrivain du soir (même de la nuit, tel l’article maudit par excellence, plume d’oie et absinthe en option), je me suis trouvé une grosse appétence pour le matin (et tôt !).
Comment optimiser vos moments d’écriture ?
Privilégier la régularité.
Le cerveau aime bien la régularité. ça le rassure. Ainsi, que vous écrivez le matin, le soir, ou n’importe quand, essayez d’avoir les mêmes créneaux horaires chaque jour. Votre cerveau passera alors très rapidement en mode « écriture », sachant que c’est l’heure de s’y mettre.
Aussi, et même si cela peut paraître paradoxale, je trouve qu’il vaut mieux passer un quart d’heure à écrire chaque jour, que deux heures le dimanche, par exemple. J’y constate de nombreux effets bénéfiques.
Un point néanmoins. Si, durant ce quart d’heure, vous ramez durant douze minutes, mais que les trois dernières sont hyper efficaces, arrêtez-vous quand même ! Cela paraît contre-intuitif, mais il est fort probable que votre cerveau se soit déclanché uniquement à cause de l’échéance à venir. Et justement, votre but est de modifier vos habitudes. Donc arrêtez-vous, et revenez y le lendemain. Généralement, votre cerveau sera plus productif dès le début. Vous lui aurez montré qui est le patron !
Organisez-vous !
Oh, le vilain mot ! Certaines et certains, j’en suis sûr, diront que non, pas possible, l’inspiration est une muse tellement capricieuse qu’on ne peut pas la fournir sur commande, d’un claquement de doigts (détruire la moitié de l’univers, oui, trouver l’inspiration, non). Ce n’est pas faux (mais j’ai compris ce que vous avez dit), pourtant, il y a un moyen de faire en sorte que vos moments d’écriture soient optimisés ! Donc :
Etablissez un planning d’écriture
Je ne parle pas forcément de goal en termes de nombres de mots (je ne trouve pas ce concept très intéressant malgré la foison de challenges 800, 80 00, 8 millions de mots/jours, semaines, ans, qui fleurissent sur les réseaux sociaux). Plutôt : établissez en avance (sur la semaine par exemple) les questions auxquelles vous voulez réfléchir, et les points sur lesquels vous souhaitez avancer, qu’il s’agisse d’écriture au sens propre du terme, ou simplement d’organisation d’idées, de construction narrative. Et calez ces projets, plus ou moins précisemment, dans le planning d’écriture que vous avez établis plus tôt.
Pourquoi ? Et bien car :
Efficacité maximale
Quand vous vous mettrez à table, enfin, à votre bureau, votre cerveau saura directement à quoi penser. Vous n’aurez pas à relir vos notes, à vous perdre dans le dédale des millers de points à régler dans votre histoire. Vous y verrez clair, vous pourrez vous focaliser sur les quelques objectifs bien précis que vous vous êtes moralement engagé à résoudre (après, si vous n’avez pas de moral ;)).
Mais ce n’est pas tout : sachez que vous allez écrire au delà même de ces moments « officiels » d’écriture ! Et que pour cela, avoir planifié à l’avance va être fondamental.
Optimiser les petits moments.
Il y a pleins de temps « morts » dans une journée, des moments parfois très courts, durant lesquels vous faites surtout passer le temps, à scroller, glisser de tweet en post. En vrac : dans les transports en commun, en marchant, à la pause toilette, clope, repas.
Durant ces moments, vous avez deux choix : rester sur cette vidéo rigolote de chat, ou profiter de ces temps morts pour donner vie à votre histoire.
Et c’est là que le planning entre en jeu ! Car comme vous avez déjà projeté les points sur lesquels vous comptiez travailler, vous allez être directement branché dessus ! Si vous avez une note dur votre smartphone, une idée griffonnée sur un carnet, relisez là. Ne vous prenez pas la tête, simplement laissez votre esprit divaguer sur ces quelques mots, encre ou numérique. Ces quelques minutes, secondes même, seront très productives. Vous verrez, les meilleurs idées arrivent quand on s’y attend le moins !
Si vous n’avez vraiment aucun temps pour écrire, mais que vous voulez écrire quand même.
Loin de moi l’idée de juger. Chacun ses contraintes, sa vie, ses difficultés. On dit souvent « quand on veut, on peut », ce qui est vrai en partie, mais c’est aller un peu vite en besogne, et juger rapidement des situations que l’on ne connait pas.
Si vous n’avez pas le temps de vous engager sur une histoire de long terme, forcément chronophage et prenante d’esprit, ne lâchez pas l’écriture pour autant ! Gardez un carnet sous la main et écrivez, ne serait-ce que trois lignes par jour. Mais astreignez vous à cette régularité. Vous garderez ainsi le réflexe d’écrire. Les idées viendront quand même. Et lorsque vous aurez enfin le temps d’écrire, vous pourrez vous lancer en ayant l’assurance de n’avoir jamais vraiment jamais lâché le stylo.
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