Je suis intervenu cette semaine à l’Evangelische Schule Köpenick, à Berlin en Allemagne. Si tout cela était virtuel, l’échange fut incroyablement humain !

Le contexte
Maxime Stoecker, professeur de français passionné, a découvert Interfeel en se baladant dans une librairie française. L’ouvrage lui a plu, et comme l’une des thématiques de l’année scolaire était « l’éducation aux médias et aux Réseaux Sociaux », Interfeel sembla tout indiqué !
Une classe entière d’élèves allemandes, dont le français était la troisième langue, a dévoré le premier volume d’Interfeel ! Il est très plaisant de savoir que mon livre se balade au delà des frontières de mon pays !
Nous avons décidé d’organiser cette rencontre virtuelle, pour compléter cette lecture par un échange fructueux.
Histoires et Réseaux Sociaux.

L’intervention dura deux heures. Malgré leur français troisième langue, l’attention était parfaite et leurs questions clairs, pertinentes, enrichissantes ! Nous avons jonglé entre les multiples interrogations qu’ont toujours les élèves face à l’écrivain. Ensemble nous avons exploré les principes de création d’une histoire. Qu’est-ce qu’un « cycle du héros ». D’ailleurs, qu’est-ce qu’un héros ? Et qu’est-ce qu’une histoire ?
Lors de la deuxième heure, nous nous sommes attaqués aux Réseaux Sociaux. Par quelques énigmes et illusions d’optique, je leur ai montré à quel point l’intuition pouvait être mauvaise conseillère… c’est pourtant elle qui nous guide sur les Réseaux Sociaux ! Nous choisissons de croire, ou pas, une information, en écoutant ses conseils peut être trompeurs, mais persuadifs.
« Ce médecin m’a l’air sympathique… il doit certainement dire la vérité ! »
L’intuition nous disant (parfois à tord), qui croire.
Je fus comme toujours impressionné par le recul et l’esprit critique de ces jeunes, que l’on qualifie souvent d’irresponsables ou « d’accroc aux Réseaux Sociaux ». Rien n’est plus faux.

J’espère, par mon intervention, avoir stimulé l’imagination et l’esprit critique de cette classe. Les deux vont plus souvent ensemble qu’on ne le croit !
Voici l’article de mon intervention, sur le site de l’école ! Amis germanophones, à vous !
Antonin Atger