Parfois, le blocage n’est pas que technique, l’inspiration n’est pas que manquante. Parfois, on n’a, simplement, plus envie. Et écrire sans envie, c’est comme un fromage sans repas (ou l’inverse) : il manque quelque chose.
Avant de vous donner des conseils pour retrouver cette envie (je ne prescrirais aucune drogue, petits coquins), on va s’arrêter un instant et comprendre pourquoi, parfois, on ne veut plus écrire.
Le ras le bol.
On a trop écrit, ou trop vite. Le ras le bol, c’est un rejet rapide de l’écriture. Dans ce cas, la solution est simple : faite un break. Consacrer sa vie à son art ne signifie pas se tuer au travail. Prenez un temps pour vous, vous retrouverez par la suite votre rythme d’écriture. Allez voir ailleurs, remplissez vous la tête de nouvelles choses (je n’aime pas l’expression se vider la tête), oublier franchement votre histoire, vous y reviendrez avec un regard frais et une motivation nouvelle.
Si vous devez quand même écrire, changer de manière de travail. Plutôt que la rédaction simple, réfléchissez à la structure des chapitres à venir. Ou relisez les chapitres précédents. Ne buttez pas sur cette non-envie. Contournez là. Soyez stratège !
Autre petit conseil personnel : j’admets généralement que l’écriture ne sera pas, à chaque seconde, un pur délice. Je sais que j’aurai des coups de mou, et que ceux-ci finiront par passer. Miracle de la prophétie auto-réalisatrice, sachant que ces coups de mou sont passagers, je persiste, et ceux-ci finissent, effectivement, par passer !
La lassitude (ça ne marche pas).
Un choix visuel particulièrement osé
Parfois vous écrivez avec le sentiment que tout cela, au final, ne sert à rien. Soit vous ne parvenez pas à terminer votre histoire, soit aucune maison d’Edition ne répond à vos nombreux envois. À chacun des ces raisons, une solution. Si vous ne parvenez pas à terminer votre histoire, peut être avez vous visé trop gros, trop vite (par exemple : commencé par une saga en six volumes 😉). Travaillez quelques nouvelles. Elles seront logiquement plus rapides, et plus faciles à terminer, et vous offrir un sentiment de satisfaction moteur pour continuer.
La lassitude du au refus des maisons d’Edition est plus complexe : ça ne dépend pas de vous. Il n’y a pas de solution miracle (ça se saurait), mais je peux me permettre un conseil (même venant d’un auteur publié) : écrivez avant tout pour vous même. Pour le plaisir de la création. Voyez la publication comme une cerise sur un gâteau déjà bien garni, plutôt que comme l’unique but. Appréciez le chemin, et pas uniquement la finalité.
Plus envie d’écrire. Du tout.
The end, peut-être, mais il y a encore des pages à explorer
Et parfois, tout simplement, ce sentiment s’installe, durablement. La lassitude vous prend, et ce n’est ni temporaire, ni un découragement. Simplement, vous ne prenez plus de plaisir à écrire.
Dans ce cas n’oubliez pas une chose, peut être dur à entendre, mais essentielle : ce n’est pas grave de vous tromper de voie. Il est possible d’avoir cru dans un projet, mais de réaliser en court de route (et pas uniquement du aux difficultés du chemin), que ce n’est pas fait pour vous. Il n’est JAMAIS grave de faire marche arrière, et de revenir sur vos pas.
Mais un frein arrivera : ce que l’on appelle « les coûts irrécupérables ». Vous avez déjà investis du temps, de la motivation, peut être même de l’argent. Vous avez refusez d’autres opportunités pour l’écriture. Donc s’arrêter maintenant, c’est trop bête… Malgré la disparition de l’envie… Malgré l’impression de se forcer à chaque fois pour prendre le stylo…
Mais ces coûts sont ce qu’ils sont : irrécupérables. Que vous arrêtiez l’écriture ou non, le temps passé ne se rattrapera pas, les choix faits ne se deferont plus. Ce qu’il vous reste, c’est de décider de ce que vous voulez pour votre futur. Pas comment optimiser votre passé. Surtout que…
Nous vivons dans une société qui ne valorise pas l’erreur, et ne défend pas la possibilité de changer de voie. Pourtant, quelle richesse ! Vous n’aurez jamais perdu votre temps. Écrire, c’est apprendre la patience, à développer votre imagination. Vous ne perdrez pas ces atouts. Ces outils vous accompagnerons, et vous pourrez les utiliser sur d’autres domaines.
Donc si vous sentez vraiment que ce n’est pas votre tasse de café, que ce n’est pas juste une baisse de motivation passagère, mais un choix définitif. Choisissez. Et ce n’est pas grave.
Antonin A.
—-
J’espère que ce conseil d’écriture vous a plu ! La semaine prochaine, nous verrons comment écrire, lorsqu’on a un délai particulièrement court ! Le conseil numéro 3 vous surprendra !
Rappel : vous pouvez recevoir les prochains directement dans votre boîte de réception, en vous abonnant à ce blog en haut à droite de cette page (garantie sans spam ;)).
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Histoire d’écrire #32 Que faire lorsqu’on ne veut PLUS écrire ?
Parfois, le blocage n’est pas que technique, l’inspiration n’est pas que manquante. Parfois, on n’a, simplement, plus envie. Et écrire sans envie, c’est comme un fromage sans repas (ou l’inverse) : il manque quelque chose.
Avant de vous donner des conseils pour retrouver cette envie (je ne prescrirais aucune drogue, petits coquins), on va s’arrêter un instant et comprendre pourquoi, parfois, on ne veut plus écrire.
Le ras le bol.
On a trop écrit, ou trop vite. Le ras le bol, c’est un rejet rapide de l’écriture. Dans ce cas, la solution est simple : faite un break. Consacrer sa vie à son art ne signifie pas se tuer au travail. Prenez un temps pour vous, vous retrouverez par la suite votre rythme d’écriture. Allez voir ailleurs, remplissez vous la tête de nouvelles choses (je n’aime pas l’expression se vider la tête), oublier franchement votre histoire, vous y reviendrez avec un regard frais et une motivation nouvelle.
Si vous devez quand même écrire, changer de manière de travail. Plutôt que la rédaction simple, réfléchissez à la structure des chapitres à venir. Ou relisez les chapitres précédents. Ne buttez pas sur cette non-envie. Contournez là. Soyez stratège !
Autre petit conseil personnel : j’admets généralement que l’écriture ne sera pas, à chaque seconde, un pur délice. Je sais que j’aurai des coups de mou, et que ceux-ci finiront par passer. Miracle de la prophétie auto-réalisatrice, sachant que ces coups de mou sont passagers, je persiste, et ceux-ci finissent, effectivement, par passer !
La lassitude (ça ne marche pas).
Parfois vous écrivez avec le sentiment que tout cela, au final, ne sert à rien. Soit vous ne parvenez pas à terminer votre histoire, soit aucune maison d’Edition ne répond à vos nombreux envois. À chacun des ces raisons, une solution. Si vous ne parvenez pas à terminer votre histoire, peut être avez vous visé trop gros, trop vite (par exemple : commencé par une saga en six volumes 😉). Travaillez quelques nouvelles. Elles seront logiquement plus rapides, et plus faciles à terminer, et vous offrir un sentiment de satisfaction moteur pour continuer.
La lassitude du au refus des maisons d’Edition est plus complexe : ça ne dépend pas de vous. Il n’y a pas de solution miracle (ça se saurait), mais je peux me permettre un conseil (même venant d’un auteur publié) : écrivez avant tout pour vous même. Pour le plaisir de la création. Voyez la publication comme une cerise sur un gâteau déjà bien garni, plutôt que comme l’unique but. Appréciez le chemin, et pas uniquement la finalité.
Plus envie d’écrire. Du tout.
Et parfois, tout simplement, ce sentiment s’installe, durablement. La lassitude vous prend, et ce n’est ni temporaire, ni un découragement. Simplement, vous ne prenez plus de plaisir à écrire.
Dans ce cas n’oubliez pas une chose, peut être dur à entendre, mais essentielle : ce n’est pas grave de vous tromper de voie. Il est possible d’avoir cru dans un projet, mais de réaliser en court de route (et pas uniquement du aux difficultés du chemin), que ce n’est pas fait pour vous. Il n’est JAMAIS grave de faire marche arrière, et de revenir sur vos pas.
Mais un frein arrivera : ce que l’on appelle « les coûts irrécupérables ». Vous avez déjà investis du temps, de la motivation, peut être même de l’argent. Vous avez refusez d’autres opportunités pour l’écriture. Donc s’arrêter maintenant, c’est trop bête… Malgré la disparition de l’envie… Malgré l’impression de se forcer à chaque fois pour prendre le stylo…
Mais ces coûts sont ce qu’ils sont : irrécupérables. Que vous arrêtiez l’écriture ou non, le temps passé ne se rattrapera pas, les choix faits ne se deferont plus. Ce qu’il vous reste, c’est de décider de ce que vous voulez pour votre futur. Pas comment optimiser votre passé. Surtout que…
Nous vivons dans une société qui ne valorise pas l’erreur, et ne défend pas la possibilité de changer de voie. Pourtant, quelle richesse ! Vous n’aurez jamais perdu votre temps. Écrire, c’est apprendre la patience, à développer votre imagination. Vous ne perdrez pas ces atouts. Ces outils vous accompagnerons, et vous pourrez les utiliser sur d’autres domaines.
Donc si vous sentez vraiment que ce n’est pas votre tasse de café, que ce n’est pas juste une baisse de motivation passagère, mais un choix définitif. Choisissez. Et ce n’est pas grave.
Antonin A.
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